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CONSEILS ALIMENTAIRES

Il est important de comprendre le rôle de la nutrition dans le traitement de la pathologie et d’adopter une alimentation variée et enrichie afin de maintenir  un apport calorique correct aidant à tolérer le traitement et les éventuels effets secondaires.

L’alimentation des patients cancéreux doit être alignée sur leurs besoins, en tenant toujours compte du pronostic de la maladie, afin que l’intensité de l’intervention nutritionnelle soit adaptée.

A titre de rappel, une alimentation complète comprend les  aliments  suivants :

Fruits et légumes : les fruits et jus de fruits et les légumes crus et cuits sont une source de vitamines A et C et de sels minéraux.

Aliments protéiques : viande, poisson, volaille et œufs fournissent des protéines, des vitamines et des sels minéraux.

Céréales : le pain et les pâtes fournissent des glucides et des vitamines. Ils constituent en outre une importante source d’énergie.

Produits laitiers : le lait et le fromage sont riches en protéines, vitamines et calcium

SUGGESTIONS  POUR  DES  REPAS  PLUS  AGRÉABLES :

Manger peu et souvent facilite la digestion : il peut être utile de prendre 5 ou 6 repas légers répartis sur l’ensemble de la journée, à intervalles de 2 ou 3 heures, en privilégiant les moments où l’appétit est maximal.

Boire peu pendant les repas aide à retarder la satiété. Il reste quoi qu’il en soit important de boire 1,5 à 2 litres d’eau par jour.

Utiliser herbes et aromates pour rendre les plats plus appétissants. Du jus de citron peut également être ajouté au poisson et au poulet, et du vin ou de la bière être utilisé pour cuisiner la viande.

Consommer des aliments de couleurs variées assure un apport complet en vitamines et autres nutriments. Il faut veiller à combiner les légumes blancs, rouges, orange, jaunes et verts

Chez les personnes qui n’apprécient pas la viande, la remplacer par d’autres aliments protéiques tels que fromage, poisson, œufs, lait, yaourt et légumineuses.

Créer des boissons énergétiques à base de fruits et légumes à l’aide d’un mixeur.

Éviter de rester trop longtemps dans les endroits où flottent des odeurs de cuisine, qui peuvent s’avérer écœurantes.

FATIGUE ET PERTE D’APPETIT

Une fois le traitement entamé, les patients se plaignent parfois d’une fatigue, d’une perte d’appétit et de difficultés de concentration. Les causes en sont multiples : effets secondaires des médicaments, inactivité, insomnie, anémie, abattements, etc. La fatigue et la perte d’appétit réduisent l’intérêt pour la nourriture et l’envie de faire les courses et de cuisiner.

QUELQUES  MESURES  PERMETTENT  DE  LIMITER  LA  FATIGUE  ET  D’AIGUISER  L’APPÉTIT :

Demander à des proches de faire les courses et cuisiner.

Opter pour des aliments en conserve, surgelés ou vendus en rôtisserie, qui constituent – pour peu qu’ils soient cuits comme il se doit – des solutions alternatives valables aidant à stimuler l’appétit.

Profiter des moments où l’on se sent plus en forme pour préparer des plats susceptibles d’être surgelés.

Boire un apéritif sans alcool, sauf en cas de forte inflammation buccale.

Faire une promenade avant le repas pour s’ouvrir l’appétit.

Aborder les repas avec calme et sérénité, mâcher avec soin et prendre le temps de se détendre après le repas.

Prendre des repas légers tout au long de la journée, aux moments où l’appétit se fait sentir.

Garder à portée de main des en-cas agréables riches en calories, comme des fruits secs, des chips, de la glace ou des flancs.

Si l’odeur de la nourriture est incommodante, privilégier les plats froids ou à température ambiante, en cherchant à les rendre plus appétissants en y ajoutant des rondelles de citron ou du persil haché.

Choisir des couverts colorés et prendre les repas dans un endroit chaleureux.

Écouter une musique agréable ou regarder la télévision peut agrémenter les repas.

En cas de difficultés à consommer des aliments solides, acheter des boissons hypercaloriques toutes prêtes, après avoir demandé conseil à son médecin traitant.

CARACTÉRISTIQUES ORGANOLEPTIQUES DU RIZ

Les protéines sont moins abondantes que dans les autres céréales, mais leur valeur nutritionnelle est supérieure : elles fournis- sent tous les acides aminés, et en particulier la lysine, qui intervient dans la croissance.

Le riz contient des vitamines du groupe B, PP et E, et des sels minéraux.

La teneur en glucides est relativement élevée, parce que le grain de riz est consommé en entier. Les granules d’amidon du riz sont facilement dégradés par le suc gastrique en raison de leur très petite taille (20 fois plus petits que ceux du froment et 70 fois plus petits que ceux de la pomme de terre), ce qui le rend très digeste.

 Faible teneur en matières grasses, qui sont en grande partie éliminées lors du traitement. présence de silice, qui stimule les cellules ostéogéniques et enraye donc l’ostéoporose.

Présence de sélénium, qui combat les radicaux libres et retarde donc le vieillissement cellulaire.

Faible contenu en sodium par rapport au potassium.

L’amidon de riz est dépourvu de gluten (indiqué en cas de maladie cœliaque).

Carnet de voyage

Ces informations dans ce carnet de voyage contribuent à faciliter le dialogue avec le médecin et les infirmiers, mais ne peuvent en aucun cas se substituer à leurs conseils.
Le patient ne doit PAS utiliser le contenu de ce carnet de voyage à des fins de diagnostic ou de traitement : tout problème de santé ou maladie doit être pris en charge par un médecin compétent.
Le présent carnet de voyage n’autorise l’utilisation d’aucun traitement, médicament ou produit et nous déclinons donc toute responsabilité en cas d’usage inapproprié de ces informations.