CHEVEUX
L’alopécie, c’est-à-dire la perte partielle ou totale des cheveux, est l’effet secondaire le plus fréquent de la chimiothérapie et de la radiothérapie.
La chute des cheveux est liée au mode d’action des agents de chimiothérapie, qui agissent sur les cellules en multiplication rapide ; comme les cellules du sang et des muqueuses de la bouche, de l’estomac, de l’intestin et des organes génitaux, les cellules des follicules pileux et des ongles se renouvellent continuellement et sont donc endommagées par ces médicaments.
QUE FAIRE ?
Pendant la chimiothérapie, même en l’absence d’utilisation de médicaments alopéciants, il est par conséquent suggéré d’employer des taies en satin, des shampooings et lotions normalisant le tissu du cuir chevelu et du follicule pileux, ainsi que des brosses souples pour minimiser la perte de cheveux.
Il est conseillé de se couper les cheveux courts au début de la chimiothérapie et de commander, si on le souhaite, une perruque courte très similaire à cette coupe. Au moment de la repousse, il sera alors possible de se passer de la perruque plus rapidement. Les cheveux qui repoussent peuvent être d’une épaisseur et d’une couleur hétérogènes ; il est préférable de les raser pendant quelques semaines afin d’assurer une repousse plus forte et uniforme. Des teintures végétales peuvent être employées si la couleur n’est pas satisfaisante. Deux à trois mois après la fin de la chimiothérapie, la repousse (plus vigoureuse si l’on évite de se couvrir la tête) per- mettra d’afficher la nouvelle chevelure. Pour les cils et sourcils, le maquillage est recommandé ; un tatouage effectué par un professionnel qualifié peut également améliorer l’aspect du visage.
Carnet de voyage
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